HOLD-UP SUR LE DÉROULEMENT DE CARRIÈRE DES ADC CONTRACTUELS

L’individualisation de la rémunération, l’effacement des repères salariaux et de progression professionnelle, issus de la transposition de l’accord de branche sur les classifications et la rémunération, creusent les écarts entre les cheminot·e·s. À l’approche des exercices de notations, ceux-ci sont de plus en plus visibles et source d’incompréhension et de colère.

Jusqu’en juillet 2022, les augmentations salariales des ADC contractuels étaient calquées sur les évolutions de carrière des ADC au Statut.

Les temps de passage en grade – 2 ans pour le passage de TB1 sur TB2 et 14 ans maximum de TB2 sur TB3 – étaient définies par le Dictionnaire des filières.

Au 1er juillet 2022, suite à la mise en application de manière unilatérale de l’accord de Branche Classifications et Rémunérations, pour lequel la CGT a fait valoir son droit d’opposition, la direction a abrogé les règlements qui permettaient l’égalité de traitement entre les ADC contractuels et statutaires (GRH0254 et GRH0263).

Aujourd’hui, les ADC contractuels n’ont donc plus d’augmentation salariale automatique en même temps que leurs collègues au Statut. La seule possibilité prévue d’évolution de carrière est désormais de négocier une augmentation salariale auprès de son supérieur hiérarchique.

Au-delà de ne plus reconnaître l’expérience et la qualification professionnelles, ce dispositif opaque occasionne de nombreuses contraintes pour les ADC et leurs CTT. En effet, comment calculer le montant d’une augmentation équivalente à celle d’un agent au Statut en y incluant la part PFA induite ?

De plus, si cette augmentation est accordée par le DPx, celle-ci sera prise sur l’enveloppe globale d’augmentation annuelle des cheminots contractuels, réduisant d’autant la part individuelle des autres agents de son équipe, mais aussi celle des cheminots des autres métiers.

La marge de manoeuvre laissée aux CTT par le logiciel de revalorisation salariale est extrêmement contrainte. Cet outil ne leur permet pas d’augmenter les conducteurs au-delà de 3 %. Ainsi, l’écart de rémunération entre ADC au Statut et contractuels se creuse à chaque changement de position de rémunération et de niveau.

À l’heure du management « juste et équitable », des agents de conduite d’un même stage, ayant la même ancienneté, n’ont plus le même déroulement de carrière selon qu’ils soient au Statut ou non. Ce n’est pas acceptable !

La CGT revendique :
  • Une grille salariale unique ;
  • Un déroulement de carrière identique pour l’ensemble des ADC ;
  • La reconnaissance de la qualification professionnelle.

TOUTES ET TOUS CHEMINOTS,
ALLONS GAGNER NOS REVENDICATIONS !

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