2 000 cheminotes et cheminots dont une majorité d’élus et mandatés, se sont rassemblés devant le siège de la SNCF à l’appel de la CGT et de SUD-Rail. Les sanctions infligées à notre camarade secrétaire du CSE central Réseau ainsi qu’à un militant SUD-Rail, sont inacceptables.
La CGT a réaffirmé que toutes tentatives d’intimidation, de répression, de sanction à l’égard des militants, représentants du personnel que nous sommes, ne nous feront pas reculer.
À ce jour, de son aveu même, la direction de SNCF Réseau n’est pas en capacité de produire des faits qui justifient une quelconque sanction. Rien. Il n’y a rien dans le dossier.
La procédure n’est maintenue que par la volonté de règlement de compte d’un quarteron de dirigeants, sous couvert de la direction de l’éthique et d’enquêtes occultes de cabinets
privés qui, à ce jour, n’ont toujours pas porté le contenu à notre connaissance. Cette procédure est celle de quelques dirigeants isolés car bon nombre d’autres cadres de la SNCF se désolidarisent de cette cabale, jugeant la procédure non seulement inutile mais infondée.
La CGT décidera donc collectivement dans les prochains jours des suites revendicatives à donner puisque la direction s’entête et s’enlise.
Plus d’infos :
- la déclaration du Secrétaire général de la Fédération, Thierry NIER, à l’occasion du rassemblement contre la répression syndicale
- le courrier CGT aux Présidents de la SNCF et SNCF Réseau
- le tract unitaire CGT/SUD-Rail du 25 sept 2024