PRÈS DE 8 000 CHEMINOTS VEULENT REMETTRE LE TRAIN PUBLIC SUR DE BONS RAILS !

Venus de toute la France, les cheminot·es, massivement rassemblé·es sous les bannières de la CGT, ont redit toute leur opposition à la stratégie détestable de casse de l’outil public portée par les gouvernements successifs et la direction de l’entreprise.

Soutenus par de nombreuses délégations des syndicats européens présentes sur place, nous pouvons réaffirmer que nous sommes dans le vrai lorsque nous estimons que l’ouverture à la concurrence, tant dans le trafic voyageurs que dans le trafic marchandises, est dangereuse pour l’avenir des entreprises « historiques ».

La concurrence entre les salariés du public comme du privé l’est tout autant !

Nous ne céderons pas !

Les cheminots ont eu raison de défiler dans les rues de Paris pour redire qu’ils sont :

  • CONTRE la libéralisation et la casse de l’entreprise publique SNCF et opposés à la concurrence dans le transport de voyageurs ;
  • POUR sauvegarder le Fret SNCF et gagner un moratoire sur le projet de liquidation de notre outil public de transport de marchandises ;
  • POUR que les 8 400 autorisations d’embauches gagnées par le rapport de force soient effectives en 2024 afin d’améliorer la production et les conditions de travail au quotidien ;
  • POUR l’ouverture immédiate de négociations annuelles obligatoires et une augmentation générale des salaires ;
  • POUR une refonte totale et une augmentation des primes de travail pour tous les cheminots ;
  • POUR l’élargissement à la branche ferroviaire de l’accord CPA signé à la SNCF ;
  • POUR l’élargissement de la liste des métiers soumis à pénibilité.

Cette manifestation nationale unitaire, soutenue par les syndicats européens sera, à ne pas en douter, un point d’étape qui fera date dans notre bataille contre la libéralisation des chemins de fer publics.

D’ores et déjà, la Fédération CGT appelle ses syndicats, avec les cheminots, à se réunir dans les chantiers, à débattre et construire les revendications au plus près des lieux de travail, afin d’envisager des suites revendicatives dont le niveau du rapport de forces et les modalités devront être proportionnels aux attaques !

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