JOURNÉE INTERNATIONALE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

 

À l’occasion de cette journée internationale, la Fédération CGT des cheminots à participer aux manifestations prévues le samedi 23 novembre pour que cessent les violences faites aux femmes dans la société, y compris au travail.

À l’égard de ces violences sexistes et sexuelles, la parole se libère enfin ! Elle se traduit par une forte augmentation du nombre de plaintes, qui traduit, en particulier, l’insuffisance des moyens alloués à la lutte contre ces violences (le budget est de 5€ par habitant en France contre 16€ en Espagne).

EXTRÊME DROITE : UNE VOIE DANGEREUSE !

La normalisation des idées d’extrême droite, réactionnaires, bâties sur le rejet de l’autre et les rapports de domination sont un grave danger, en particulier pour les femmes. Partout où ces partis exercent un pouvoir, les droits des femmes sont bafoués et les violences sexistes et sexuelles ne sont pas prises en compte, voire niées.

EN ENTREPRISE ?

Dans le monde du travail, l’employeur a l’obligation de garantir la santé et la sécurité des cheminot·e·s, il est donc de sa responsabilité de mettre en place les mesures spécifiques pour lutter contre les violences et protéger les victimes. Les agresseurs doivent être sanctionnés. À la SNCF, l’accord en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la mixité est arrivé à terme. Les négociations sont en cours.

La CGT revendique :

  • Une réelle formation contre les violences sexistes et sexuelles à tous les cheminot·e·s et également à tous les nouveaux embauchés lors de leur formation premier emploi,
  • Des logements d’urgence aménagés pour protéger les victimes,
  • Le temps et les moyens nécessaires pour entamer toutes les démarches juridiques et administratives.
La CGT appelle à participer massivement aux manifestations organisées samedi 23 novembre partout en France par les collectifs féministes et invite les syndicats et les salarié·es à se mobiliser sur leur lieu de travail pour interpeller leur employeur et obtenir la mise en place immédiate de mesures efficaces contre les VSS. –> Voir la carte des mobilisations
En savoir plus

 

Toute personne qui subirait ou qui constaterait des violences sexistes et sexuelles doit se rapprocher des militants CGT.

Quelques chiffres en France
- 1 femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint, 111 féminicides au 23 octobre 2024
- 1 viol ou tentative de viol toutes les 2 minutes 20 (en 2021, 210 000 viols)
- 444 700 plaintes de femmes victimes de violence en 2023. 80% sont classées sans suite... Seulement 1% des affaires de viol aboutit à une condamnation.

Pour briser le silence, obtenir de l’aide

Le 3919, Violences Femmes Info
La ligne d'écoute 3919 pour les femmes victimes de violences, est joignable 24 h/24 et 7 jours sur 7, y compris par les personnes sourdes ou ayant des troubles du langage. Il s’agit d’un numéro d’écoute national destiné : 
- aux femmes victimes de violences ;
- à leur entourage ;
- aux professionnels concernés.
Anonyme et gratuit, il est accessible depuis un poste fixe et un mobile en métropole et dans les DOM. Ce numéro permet d’assurer une écoute et une information, et, en fonction des demandes, effectue une orientation adaptée vers des dispositifs locaux d’accompagnement et de prise en charge. Le 3919 ne traite pas les situations d'urgence (ce n'est pas un service de police ou de gendarmerie). L’appel ne figure pas sur les factures de téléphone.
Le « 08 victimes » (08 842 846 37) 
Un numéro dédié à toutes les victimes de violences quel que soit le préjudice subi. Victimes ou témoins de harcèlement peuvent contacter le 08 Victimes, 7 jour/7, de 9h à 21h. Ce numéro est non surtaxé.
Le « 119 » Allo enfance en danger
Le 119 est joignable 24 h/24 et 7 jours sur 7. Anonyme et gratuit, Le 119 est le numéro national dédié à la prévention et à la protection des enfants en danger ou en risque de l'être. L’appel ne figure pas sur les factures de téléphone.
Il s’agit d’un numéro d'urgence destiné : 
- aux enfants et adolescents confrontés à une situation de risque et de danger, pour eux-mêmes ou pour un autre enfant qu'ils connaissent ; 
- aux adultes confrontés ou préoccupés par une situation d’enfant en danger ou en risque de l’être : famille proche, famille élargie, voisins, communauté éducative...
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